Henry Vieuxtemps

Henry Vieuxtemps : L’enfant prodige

Né à  Verviers le 17 février 1820, il se révéla jeune prodige du violon, en donnant son premier récital à 6 ans, il jouait le 5ème concerto de Rode et un air varié de Fontaine avec orchestre.

Lors de sa première tournée aux Pays-Bas avec son père, à l’age de 7 ans, Charles de Beriot remarque ses dons exceptionnels et se charge entièrement de sa formation en lui donnant des cours de violon, de composition, de piano et de chant.

À 11 ans, son professeur quitte la Belgique pour suivre la cantatrice Maria Malibran sa future épouse. Vieuxtemps devint alors autodidacte, poussé par son maître à devenir lui-même et non un «petit Beriot».

Henry Vieuxtemps : le Virtuose 

Dès l’âge de 7 ans,  il sillonne avec son père les Pays-Bas puis toute l’Europe, en multipliant les concerts. Commence alors une carrière de virtuose qui va durer plus de 40 ans.

 A 14 ans, le 16 mars 1834 à Vienne, Vieuxtemps fut le premier interprète du concerto de Beethoven après la mort du compositeur. La critique fut unanime. Ecoutons le Directeur du conservatoire de Vienne, Le Baron Édouard de Lannoy, dans une lettre à Vieuxtemps: « Vous deviendrez sous peu le premier violon de l’Europe, car vous réunissez (…) la vigueur du coup d’archet(…) l’exécution brillante(…) l’âme(…) le discernement(…) et un goût exquis. Continuez (…) vous fonderez une école classique qui sera le modèle de tous les artistes »  (lettre manuscrite à disposition).
 En Allemagne, à cette époque là, Vieuxtemps  fut accompagné par la pianiste Viennoise Joséphine Eder qui deviendra plus tard son épouse. Bien vite il sera réclamé et acclamé dans le monde entier. Sa biographie est une suite interminable de tournées à succès dans toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Russie. Mais également en Amérique du Sud et aux États-Unis où il fit trois grandes tournées, donnant la troisième fois 120 concerts dans tout le pays.
Son dernier voyage fut l’Algérie où il s’éteint le 6 juin 1881 chez son gendre Édouard Landowski.

Joséphine Eder

Joséphine est une pianiste Viennoise de talent, née le 3 -12 -1815 et décédée le 19- 06 -1867. Elle fut l’élève de Carl Czerny et commença  une brillante carrière de soliste en parcourant l’Allemagne à l’âge de 13 ans. Au cour de ce voyage, elle joua avec Clara Wieck, la future femme de Schumann. C’est en 1833 que Joséphine et Henry se croisèrent pour la première fois lors d’un concert donné ensemble à Stuttgart. Ils se retrouvèrent en 1843 pour une tournée aux États-Unis et se marièrent l’année suivante en 44. Dès lors Joséphine devint son  accompagnatrice dévouée, connaissant toute l’oeuvre de son mari par cœur. « Rôle secondaire qu’elle remplit en femme de cœur et en grande musicienne »,  nous dit Vieuxtemps (autobiographie manuscrite à disposition). Henry et Joséphine eurent 2 enfants nés à Saint-Pétersbourg, Julie et Maximilien, dont les descendants respectifs sont les familles Landowski et Vieuxtemps. Ces deux familles comptent de nombreux artistes: Paul Landowski (sculpteur) Marcel Landowski (compositeur et ministre délégué à la musique), Jeanine Vieuxtemps(pianiste), Manon Landowski (musicienne et comédienne), Agnès Briolle Vieuxtemps (pianiste),  Marc Landowski (architecte), Antoine Landowski (violoncelliste) etc…

Henry Vieuxtemps :
le compositeur et pédagogue

Pendant ses tournées autour du monde, en chemin de fer ou en bateau à vapeur, le virtuose Henry  Vieuxtemps ne cesse d’écrire des compositions pour violon et orchestre ainsi que des œuvres de musique de chambre, bien souvent d’une très grande virtuosité. Il a étudié l’harmonie avec Sechter à Vienne en 1833/34, puis la composition avec Reicha à Paris en 1835/36. Dès 1836 (16 ans), il interprète ses propres compositions.
Ses quatrième et cinquième concertos sont reçus par les musiciens et le public comme d’authentiques  chefs d’œuvre. Son catalogue recense une centaine d’oeuvres, dont certaines inédites n’ont encore jamais été jouées.
En tant que professeur, Vieuxtemps enseigna le violon à Saint Pétersbourg pendant six ans à l’Ecole de Musique. Il fut violon solo du Tsar Nicolas et violon des théâtres impériaux. Il exerça une influence considérable sur la pratique de cet instrument en Russie. On l’a considéré comme une Star au pays du Tsar. Plus tard Vieuxtemps fut professeur au conservatoire de Bruxelles pendant deux ans, il eu alors comme élève Eugène Ysaÿe et Jenö Hubay.
La Ballade et Polonaise de Vieuxtemps sera le cheval de bataille d’Ysaÿe.
Le jeu de Vieuxtemps, associant virtuosité d’une précision extraordinaire au service de la musicalité, va faire école. Vieuxtemps est considéré avec Charles de Beriot comme le chef de file de l’Ecole Franco-Belge du violon, créant un art nouveau qui complète et amplifie celui de Paganini.
Un concours International Henry Vieuxtemps se tient  à Verviers depuis 1920, récompensant de prestigieux lauréats, entre autres : A. Dubois, H. Clokers, C. Van Neste, A. Grumiaux, M. Debot, G. Octors, C. R. Quatacker, H.E. Koch, Ch. Jongen, M. Fujikawa, J. Snow, E. Melon, Pei Pei Zhu, T. Samouïl, Lei Wang, H. Avanesyan. Ce concours célèbre son centenaire en 2020 pour les 200 ans du compositeur.

 

Henry Vieuxtemps : La passion des violons

Toute sa vie Henry Vieuxtemps a recherché des instruments à cordes d’excellente qualité.
Il a côtoyé Vuillaume et le recommandait, comparant son vernis à celui de Stradivarius.  » Vuillaume seul est un artiste, ne confiez votre violon qu’à Vuillaume, c’est le seul capable d’arranger votre violon  » dit- il au Prince Youssoupov, dans une lettre datée du 24 mars 1855, consultable à la BN.
Vieuxtemps a joué les violons des plus grands Luthiers : Stradivarius, Guarnerius Del Gesù , Maggini, Amati, Vuillaume. Il en possédait quinze au total. Beaucoup d’entre eux lui furent offerts par la noblesse Russe, en signe de reconnaissance. Mais son violon préféré était le Guarnerius Del Gesù donné en 1846 par le Baron Pereyra à Vienne. Yehudi Menuhin l’a beaucoup joué.
Aujourd’hui, 200 ans après, certains des violons de Vieuxtemps sont reconnus parmi les meilleurs du monde, ils sont joués par de grands virtuoses.

Henry Vieuxtemps : un homme de son temps

Lors de ses prestations, Vieuxtemps galvanisait son auditoire et ne laissait jamais indifférent le public, la critique, et ses pairs.
Hector Berlioz se fit l’interprète des éloges unanimes que le violoniste recueillit : «Monsieur Vieuxtemps est un violoniste prodigieux dans la plus rigoureuse acception du terme. Il fait des choses que je n’ai jamais entendues par aucun autre. Il brave des dangers effrayants pour l’auditeur, mais qui ne l’émeuvent  nullement, sûr qu’il est d’en sortir saint et sauf (…) Si Vieuxtemps n’était pas un si grand virtuose, le succès l’accompagne partout, on l’acclamerait comme un grand compositeur! L’avenir rendra pleinement justice à ses œuvres, d’une rare beauté, d’une savante ordonnance, d’une grandeur, d’un aplomb, d’une majesté et d’un goût irréprochable.»
Robert Schumann également fut émerveillé en l’entendant à Leipzig « Comme une fleur embaume, ainsi rayonne son jeu (…) Nous restons là pris à l’improviste (… )Comme dans un cercle magique qui s’enroule autour de nous .»
Paganini lui-même s’écria après l’avoir entendu : « ce petit garçon deviendra un grand homme ! »
Eugène Ysaÿe admirait l’oeuvre de son maître comme : «Une inépuisable source d’enseignements précieux, son oeuvre a le pouvoir d’atteindre les plus hautes jouissances artistiques, en conduisant les mains du violoniste vers une perfection jusqu’alors inconnue».
Victor Hugo, grand admirateur, salua ce grand artiste :  « J’ai eu tant de joie à applaudir d’avance ce que tout le monde admirera demain. » 

Henry Vieuxtemps : Un homme de notre temps

Aujourd’hui encore Henry Vieuxtemps continue d’émouvoir :

Julie Depardieu nous partage avec humour son enthousiasme pour le compositeur, à la matinale de Saskia de Ville sur France Musique. Voir sur la vidéo ci-dessous.

Anne Akiko-Meyers  joue le violon préféré de Vieuxtemps : un Guarnerius Del Gesù dénommé « le Vieuxtemps », elle s’exclame en voyant la photo des funérailles du compositeur : « Il devait être la plus grande Rock Star de son époque ! »

Funérailles de Vieuxtemps
Translation des cendres à Verviers le 28 août 1881
Ysaÿe suit le corbillard portant le Guarnerius Del Gesù de son maître.

Vieuxtemps : une vie d’artiste nomade acclamé dans le monde entier

En Hollande, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, en Angleterre, en Irlande, au  Danemark, en  Suède où il donna à Stockholm un concert en l’honneur du couronnement du Roi Georges V de Suède, dans les pays Baltes : Lettonie et Estonie, en Pologne, en Ukraine, en Russie, en Roumanie, en Grèce, au Moyen Orient. Partout aux Etats Unis : du nord au sud, au Canada, au Mexique, à Cuba, en Algérie, à Constantinople où il fut reçu par le Sultan Abdul Mejid. 

Henry Vieuxtemps

Henry Vieuxtemps

Henry Vieuxtemps : L’enfant prodige

Né à  Verviers le 17 février 1820, il se révéla jeune prodige du violon, en donnant son premier récital à 6 ans, il jouait le 5ème concerto de Rode et un air varié de Fontaine avec orchestre.

Lors de sa première tournée aux Pays-Bas avec son père, à l’age de 7 ans, Charles de Beriot remarque ses dons exceptionnels et se charge entièrement de sa formation en lui donnant des cours de violon, de composition, de piano et de chant.

À 11 ans, son professeur quitte la Belgique pour suivre la cantatrice Maria Malibran sa future épouse. Vieuxtemps devint alors autodidacte, poussé par son maître à devenir lui-même et non un «petit Beriot».

Henry Vieuxtemps : le Virtuose 

Dès l’âge de 7 ans,  il sillonne avec son père les Pays-Bas puis toute l’Europe, en multipliant les concerts. Commence alors une carrière de virtuose qui va durer plus de 40 ans.

 A 14 ans, le 16 mars 1834 à Vienne, Vieuxtemps fut le premier interprète du concerto de Beethoven après la mort du compositeur. La critique fut unanime. Ecoutons le Directeur du conservatoire de Vienne, Le Baron Édouard de Lannoy, dans une lettre à Vieuxtemps: « Vous deviendrez sous peu le premier violon de l’Europe, car vous réunissez (…) la vigueur du coup d’archet(…) l’exécution brillante(…) l’âme(…) le discernement(…) et un goût exquis. Continuez (…) vous fonderez une école classique qui sera le modèle de tous les artistes »  (lettre manuscrite à disposition).
 En Allemagne, à cette époque là, Vieuxtemps  fut accompagné par la pianiste Viennoise Joséphine Eder qui deviendra plus tard son épouse. Bien vite il sera réclamé et acclamé dans le monde entier. Sa biographie est une suite interminable de tournées à succès dans toute l’Europe, au Moyen-Orient et en Russie. Mais également en Amérique du Sud et aux États-Unis où il fit trois grandes tournées, donnant la troisième fois 120 concerts dans tout le pays.
Son dernier voyage fut l’Algérie où il s’éteint le 6 juin 1881 chez son gendre Édouard Landowski.

 

Joséphine Eder

Joséphine est une pianiste Viennoise de talent, née le 3 -12 -1815 et décédée le 19- 06 -1867. Elle fut l’élève de Carl Czerny et commença  une brillante carrière de soliste en parcourant l’Allemagne à l’âge de 13 ans. Au cour de ce voyage, elle joua avec Clara Wieck, la future femme de Schumann. C’est en 1833 que Joséphine et Henry se croisèrent pour la première fois lors d’un concert donné ensemble à Stuttgart. Ils se retrouvèrent en 1843 pour une tournée aux États-Unis et se marièrent l’année suivante en 44. Dès lors Joséphine devint son  accompagnatrice dévouée, connaissant toute l’oeuvre de son mari par cœur. « Rôle secondaire qu’elle remplit en femme de cœur et en grande musicienne »,  nous dit Vieuxtemps (autobiographie manuscrite à disposition). Henry et Joséphine eurent 2 enfants nés à Saint-Pétersbourg, Julie et Maximilien, dont les descendants respectifs sont les familles Landowski et Vieuxtemps. Ces deux familles comptent de nombreux artistes: Paul Landowski (sculpteur) Marcel Landowski (compositeur et ministre délégué à la musique), Jeanine Vieuxtemps(pianiste), Manon Landowski (musicienne et comédienne), Agnès Briolle Vieuxtemps (pianiste),  Marc Landowski (architecte), Antoine Landowski (violoncelliste) etc…

Henry Vieuxtemps :
le compositeur et
 pédagogue

Pendant ses tournées autour du monde, en chemin de fer ou en bateau à vapeur, le virtuose Henry  Vieuxtemps ne cesse d’écrire des compositions pour violon et orchestre ainsi que des œuvres de musique de chambre, bien souvent d’une très grande virtuosité. Il a étudié l’harmonie avec Sechter à Vienne en 1833/34, puis la composition avec Reicha à Paris en 1835/36. Dès 1836 (16 ans), il interprète ses propres compositions.
Ses quatrième et cinquième concertos sont reçus par les musiciens et le public comme d’authentiques  chefs d’œuvre. Son catalogue recense une centaine d’oeuvres, dont certaines inédites n’ont encore jamais été jouées. En tant que professeurVieuxtemps enseigna le violon à Saint Pétersbourg pendant six ans à l’Ecole de Musique. Il fut violon solo du Tsar Nicolas et violon des théâtres impériaux. Il exerça une influence considérable sur la pratique de cet instrument en Russie. On l’a considéré comme une Star au pays du Tsar. Plus tard Vieuxtemps fut professeur au conservatoire de Bruxelles pendant deux ans, il eu alors comme élève Eugène Ysaÿe et Jenö Hubay.
La Ballade et Polonaise de Vieuxtemps sera le cheval de bataille d’Ysaÿe.
Le jeu de Vieuxtemps, associant virtuosité d’une précision extraordinaire au service de la musicalité, va faire école. Vieuxtemps est considéré avec Charles de Beriot comme le chef de file de l’Ecole Franco-Belge du violon, créant un art nouveau qui complète et amplifie celui de Paganini.
Un concours International Henry Vieuxtemps se tient à Verviers depuis 1920, récompensant de prestigieux lauréats, entre autres : A. Dubois, H. Clokers, C. Van Neste, A. Grumiaux, M. Debot, G. Octors, C. R. Quatacker, H.E. Koch, Ch. Jongen, M. Fujikawa, J. Snow, E. Melon, Pei Pei Zhu, T. Samouïl, Lei Wang, H. Avanesyan. Ce concours célèbre son centenaire en 2020 pour les 200 ans du compositeur.

 

Henry Vieuxtemps : La passion des violons

Toute sa vie Henry Vieuxtemps a recherché des instruments à cordes d’excellente qualité. 
Il a côtoyé Vuillaume et le recommandait, comparant son vernis à celui de Stradivarius.  » Vuillaume seul est un artiste, ne confiez votre violon qu’à Vuillaume, c’est le seul capable d’arranger votre violon  » dit- il au Prince Youssoupov, dans une lettre datée du 24 mars 1855, consultable à la BN.
Vieuxtemps a joué les violons des plus grands Luthiers : Stradivarius, Guarnerius Del Gesù , Maggini, Amati, Vuillaume. Il en possédait quinze au total. Beaucoup d’entre eux lui furent offerts par la noblesse Russe, en signe de reconnaissance. Mais son violon préféré était le Guarnerius Del Gesù donné en 1846 par le Baron Pereyra à Vienne. Yehudi Menuhin l’a beaucoup joué.
Aujourd’hui, 200 ans après, certains des violons de Vieuxtemps sont reconnus parmi les meilleurs du monde, ils sont joués par de grands virtuoses.

Henry Vieuxtemps : un homme de son temps

Lors de ses prestations, Vieuxtemps galvanisait son auditoire et ne laissait jamais indifférent le public, la critique, et ses pairs.
Hector Berlioz se fit l’interprète des éloges unanimes que le violoniste recueillit : «Monsieur Vieuxtemps est un violoniste prodigieux dans la plus rigoureuse acception du terme. Il fait des choses que je n’ai jamais entendues par aucun autre. Il brave des dangers effrayants pour l’auditeur, mais qui ne l’émeuvent  nullement, sûr qu’il est d’en sortir saint et sauf ». «Si Vieuxtemps n’était pas un si grand virtuose, le succès l’accompagne partout, on l’acclamerait comme un grand compositeur! L’avenir rendra pleinement justice à ses œuvres, d’une rare beauté, d’une savante ordonnance, d’une grandeur, d’un aplomb, d’une majesté et d’un goût irréprochable.»
Robert Schumann également fut émerveillé en l’entendant à Leipzig «Comme une fleur embaume, ainsi rayonne son jeu (…) Nous restons là pris à l’improviste (…) Comme dans un cercle magique qui s’enroule autour de nous. »
Paganini lui-même s’écria après l’avoir entendu : « ce petit garçon deviendra un grand homme ! »
Eugène Ysaÿe admirait l’oeuvre de son maître comme : «Une inépuisable source d’enseignements précieux, son oeuvre a le pouvoir d’atteindre les plus hautes jouissances artistiques, en conduisant les mains du violoniste vers une perfection jusqu’alors inconnue».
Victor Hugo, grand admirateur, salua ce grand artiste :  « J’ai eu tant de joie à applaudir d’avance ce que tout le monde admirera demain. » 
 

Henry Vieuxtemps : Un homme de notre  temps

Aujourd’hui encore Henry Vieuxtemps continue d’émouvoir :

Julie Depardieu nous partage avec humour, son enthousiasme pour le compositeur, à la matinale de Saskia de Ville sur France Musique. Voir sur la vidéo ci-dessous.

Anne Akiko-Meyers  joue le violon préféré de Vieuxtemps : un Guarnerius Del Gesù dénommé « le Vieuxtemps », elle s’exclame en voyant la photo des funérailles du compositeur : « Il devait être la plus grande Rock Star de son époque ! »

Funérailles de Vieuxtemps
Translation des cendres à Verviers le 28 août 1881
Ysaÿe suit le corbillard portant le Guarnerius Del Gesù de son maître.

Vieuxtemps : une vie d’artiste nomade acclamé dans le monde entier

En Hollande, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, en Angleterre, en Irlande, au  Danemark, en  Suède où il donna à Stockholm un concert en l’honneur du couronnement du Roi Georges V de Suède, dans les pays Baltes : Lettonie et Estonie, en Pologne, en Ukraine, en Russie, en Roumanie, en Grèce, au Moyen Orient. Partout aux Etats Unis : du nord au sud, au Canada, au Mexique, à Cuba, en Algérie, à Constantinople où il fut reçu par le Sultan Abdul Mejid.